2012 continuons à tambouiller....
Il est probable que, ce matin comme tous les autres, vous ayez utilisé un shampooing, un savon, un déodorant voire du parfum, une crème et un peu de maquillage. Tous ces gestes qui font partie du quotidien ne sont toutefois pas anodins. La peau est en effet le premier organe du corps et absorbe 60% des produits que nous utilisons. Il suffit en outre de retourner sa bouteille de shampooing pour se rendre compte que la grande majorité des composants ne nous disent absolument rien. Une méconnaissance imputable à la législation, aux industriels, au manque de sensibilisation et qui est d’autant plus regrettable que, selon l’enseigne américaine Ecomom, le passage par la salle de bains conduirait à absorber jusqu’à 515 produits chimiques chaque jour !
Un chiffre hallucinant et qui s’explique en partie par le fait que les cosmétiques ne sont pas soumis à une autorisation de mise sur le marché, contrairement aux médicaments par exemple. En France, ils sont classés en trois catégories. Une première de produits bannis, une deuxième de produits tolérés et une troisième de produits acceptés, sachant qu’en l’occurrence c’est l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) qui joue le rôle d’arbitre. Le consommateur ou la consommatrice peut néanmoins prendre ses responsabilités en optant pour des cosmétiques naturels et/ou bio, ces derniers bénéficiant depuis peu d’un écolabel européen.
Un choix judicieux dans la mesure où pléthore de composants des cosmétiques « standard » peuvent nuire à notre santé. Parmi eux, le paraben, utilisé comme conservateur synthétique dans un grand nombre de produits mais qui perturbe le fonctionnement endocrinien et peut provoquer des allergies, le laureth sulfate de sodium, un détergent et surfactant ionique susceptible de dérégler le système immunitaire, les phtalates qui peuvent affecter le système hormonal, ou encore le toluène, hydrocarbure aromatique présent notamment dans les vernis à ongles et à même de perturber le système nerveux. Ca fait réfléchir, non ?